Depuis la semaine dernière, les créanciers et surtout créancières de Cheikh Al-Ridha, se rassemblent chaque jour et parfois de nuit, devant le palais présidentiel pour réclamer la restitution de leurs biens achetés, depuis plusieurs années par Cheikh Ridha et jamais payés.
La présidente du bureau des créanciers de Cheikh Al Ridha, dit que les créanciers interpellent pour la Niéme fois, le gouvernement et le président de la république à prêter oreille attentive à leurs réclamations.
Elle ajoute que les créanciers ,sont décidés à continuer leurs manifestations pacifiques tant que leur problème ne trouve une solution définitive .

Elles informent les autorités publiques que les créanciers et créancières ne voudraient que la restitution de leurs biens,à défaut d’obtenir le payement de leurs prix de vente et surtout leurs logements vendus , pour qu’elles y habitent ,car la plupart d’entre eux et elles , sont contraint(e)s à louer un habitat pour abriter leurs enfants .

Il importe de rappeler que Les créancières ont exprimé, en juillet dernier, leur rejet de la décision annoncée par le Tribunal du Commerce de Nouakchott d’ouvrir une procédure de liquidation judiciaire contre le bureau commercial de Cheikh Ridha Mohamed Naji Saa-idi. Elles disent que ce tribunal n’est pas habilité à traiter leur dossier , car aucune institution n’est enregistrée légalement au nom de Cheikh Ridha, prés des institutions juridiques.
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L’avocate de certaines créancières ,Maitre Fatima M’Baye, a interjeté un appel suite à la décision du tribunal de commerce, pour les raisons suivantes:
Premièrement, le tribunal n’a pas entendu tous les agents exécutants de Cheikh Ali Ridha qui ont signé les contrats de dettes.
Deuxièmement, aucune institution n’est enregistrée légalement au nom de Cheikh Ridha ou ses partenaires. Chose qui prouve que le Tribunal de commerce n’est pas compétent pour traiter l’affaire.
Troisièmement, dans sa décision, le tribunal n’a pas qualifié Cheikh Ali Ridha comme étant un commerçant.
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