L’Association des amis de l’environnement et de sensibilisation en Adrar , a déposé son dossier de reconnaissance, auprès des autorités locales , depuis février 2020 .
Il a suivi le cheminement administratif régulier, passant du Hakem de la moughata d’Atar , au wali de la région de l’Adrar . Puis au ministère de l’intérieur qui l’a validé et envoyé au ministère de l’environnement pour information
Force est de constater que l’administration locale , Hakem et Wali ,empêchent l’association d’exercer ses activités au niveau régional .
Et ce, en dépit du fait que le gouvernement mauritanien a approuvé mercredi 16 septembre en Conseil des Ministres, le projet de loi qui abroge et remplace la loi n°64.098 du 09 juin 1964 relative aux associations.
Et qui stipule : « Ce cadre juridique exprime une nouvelle vision conforme à notre dispositif constitutionnel en termes de libertés d’association et d’organisation pour un mouvement associatif acteur et partenaire du développement national .A cet effet, le projet de loi introduit d’importantes innovations dont la plus saillante concerne le passage du régime de l’autorisation préalable au système déclaratif »
Le président de L’Association des amis de l’environnement et de sensibilisation en Adrar signale qu’il y a des personnes de la société civile qui influencent les décisions de l’administration locale afin de créer des disparités et des discriminations.
« C’est ainsi que le gouverneur a répondu littéralement à notre demande, qu’il n’y a pas besoin de sensibiliser les populations sur le phénomène de la désertification,au moment où la Wilaya souffre de manque de précipitations .
Notre association , pourtant ne cherche qu’à sensibiliser le citoyen sur la nécessité de préserver l’environnement, en particulier les espaces agricoles et la végétation ».
Cp/ Adrar.info