En 2009, et immédiatement après la signature de l’Accord de Dakar, nous avons mené une campagne présidentielle sans précédent sur fond de deux slogans:
- Déclaration d’ une guerre implacable contre la corruption, les spoilers et les voleurs de deniers publics.
- Le parti pris absolu des pauvres et des vulnérables.
Et pour ces deux slogans, la majorité des Mauritaniens se sont rangés et ont accordé leur confiance, sur cette base malgré l’aggravation de la situation interne et les contraintes de l’embargo résultant du coup d’État, dans l’espoir de changer leurs conditions et de voir se réaliser la promesse qui leur a été faite, et sont restés sur cette voie pendant une décennie.
En tant que citoyen qui croyait en ce rêve, et qui l’a désespérément défendu, je dis ceci :
S’il est prouvé aujourd’hui que parmi nous (anciens responsables au sein du régime sous le régne de Ould Abdel Aziz ) , qui qu’il soit – y compris moi-même – a trahi l’alliance et la confiance et profité de la confiance placée en lui, par les Mauritaniens , pour remplir ses poches, celle de ses poches et son entourage , nous devons le dénoncer et nous en démarquer .
Tous les Mauritaniens doivent unir leurs forces pour le tenir responsable, en toute équité, justice et respect de la loi, jusqu’à ce que les mauritaniens récupèrent ce qui leur a été volé et que l’on ne reste pas indefinitivement, dans le statu quo, consistant à pardonner tous les auteurs des délits anterieurs.
J’appelle à rétablir la justice pour les fils et filles sincères de ce pays qui ont cru en ce projet ( qui a porté Ould A.Aziz à la présidence )et qui l’ ont servi fidèlement .
Tout comme j’appelle à l’ équité et justice pour les citoyens qui avaient placé tous leurs espoirs en nous ( à l’époque) et nous avaient fait confiance.
Source : http://zahraa.mr/node/24197
Traduit par adrar.info