Plusieurs infirmiers et sages-femmes ont manifesté, soulignant que leur travail dans les divers centres de santé publics dans la capitale, Nouakchott, ne leur permet pas de gagner le salaire minimum garanti (SMIG) qui est d’ environ 30 000 anciens Ouguiyas .
Les manifestants se sont rassemblés devant le ministère de la Santé ce jeudi 28 février 2019, pour protester contre leurs conditions de travail et pour demander au ministère de les recruter .
Le porte-parole du groupe, Seyid Ould Abdallah, a déclaré à l’agence de presse Alakhbar.info que les infirmiers et des sages-femmes occasionnels , exercent conformément au systéme de permanence, la garde de nuit, moyennant des montants variant entre 2 000 à 1 800 anciens Ouguiyas par nuit .
Ould Abdallah a déclaré que parmi les infirmiers et les sages-femmes les plus chanceux , ceux qui assurent dix nuits de garde par mois, ce qui correspond à un montant ne dépassant pas 20 000 anciens Ouguiyas par mois , soulignant que la majeure partie de ce montant s’évapore en cout du transport aller-retour vers les centres de santé .
Il a également indiqué que les centres de santé de la capitale Nouakchott ne fonctionnent qu’avec les infirmiers et sages-femmes journaliers , pendant toute la période allant de 16 heures l’aprés midi jusqu’à à 7 heures le lendemain.
Les infirmiers et les sages-femmes occasionnels officient sans contrat de travail , dans des conditions deplorables et sans aucun droit, rappelant que les centres de santé se dispensent de leur service dés que l’un d’entre eux ,s’absente une seule nuit de garde, , quelles que soient les circonstances de son absence. a-t-il déclaré.
Source : https://alakhbar.info/?q=node/16229
Traduit par adrar.info